S’il existe une chose dont les attaquants adorent, c’est de posséder la confiance. Un genre de confiance leur permettant d’avoir une bonne première touche au ballon, à déjouer un défenseur pour ensuite foncer au but et à trouver le fond du filet peu importe la taille du gardien de but ni de l’occasion de but qui se présente à eux.
S’il existe une chose dont les attaquants adorent, c’est de posséder la confiance. Un genre de confiance leur permettant d’avoir une bonne première touche au ballon, à déjouer un défenseur pour ensuite foncer au but et à trouver le fond du filet peu importe la taille du gardien de but ni de l’occasion de but qui se présente à eux.
En observant Jonelle Filigno, on pourrait dire qu’elle possède tout à fait ce genre de confiance qui semble rayonner d’elle-même au plus profond de son être. C’est une confiance qui l’entoure et qui la soutient chaque fois qu’elle embarque sur le terrain de jeu. Ses entraîneurs lui donnent également confiance et il est de même chez ses coéquipières et chez ses partisans.
Lors de chacun des matchs de Jonelle Filigno, vous n’avez pas seulement l’espoir qu’elle trouve la cible, mais vous avez également de plus en plus la certitude qu’elle va marquer.
Jonelle Filigno a seulement 20 ans, mais tant de gens ont pourtant confiance au fait qu’elle devienne la prochaine grande vedette offensive du Canada. Cette confiance est méritée puisqu’elle l’a prouvé l’an dernier quand elle a marqué en trois matchs d’affilée aux Éliminatoires de la CONCACAF pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Elle a marqué quatre buts en plus de trois passes décisives en tant que remplaçante et puis comme titulaire dans le match de qualification ayant permis au Canada d’obtenir son billet d’entrée à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011.
Il y a à peine quatre ans avant la dernière Coupe du Monde Féminine de la FIFA, elle n’était même pas sur le radar de l’équipe nationale canadienne. Elle avait 17 ans quand elle a eu son premier appel à l’équipe au mois de janvier en 2008. Elle fut presque immédiatement identifiée comme l’une des joueuses importantes à surveiller au sein de l’équipe actuelle à l’époque, mais on prévit également qu’elle jouera un rôle clé à la réussite de l’équipe dans les années à venir.
« Tout s’est déroulé si rapidement, a fait savoir Filigno. Ils m’ont invité à (un deuxième) camp et ils m’ont dit que je pourrais faire partie de la liste de sélection officielle pour les Jeux olympiques dans quelques mois. »
Filigno admet qu’elle était un peu sous l’effet de choc lors de cette première année, particulièrement en réalisant qu’elle était en train de jouer avec de grandes vedettes comme l’attaquante Christine Sinclair. Sa confiance a cependant commencé à croître après les premiers mois et lorsqu’elle a été effectivement sélectionnée comme l’une des membres de l’équipe olympique.
Après le Tournoi Olympique de Football Féminin en 2008, Filigno s’est inscrit à l’Université Rutgers où elle a été recrutée pour jouer dans la National Collegiate Athletic Association, dont une association sportive américaine organisant les programmes sportifs de nombreuses grandes écoles et universités aux États-Unis. Elle a subi une blessure à sa première saison et a reçu un « redshirt » jusqu’en 2010. L’expression anglaise « redshirt » s’applique aux étudiants-athlètes qui ne disputent pas de match officiel pendant une saison. Ce statut peut être accordé pour raisons médicales à un joueur étant été blessé pendant toute une saison ou sur dérogation. Filigno a également dû s’absenter du programme national pendant quelque temps, y compris lorsque le Canada a tenté de se qualifier pour le Championnat féminin U20 de la CONCACAF.
Elle fut de retour à l’action dès l’automne suivant sur le banc des remplaçantes aux Éliminatoires de la CONCACAF pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA aux mois d’octobre et de novembre en 2010. Elle était de retour comme titulaire de l’équipe au mois de janvier 2011.
Elle n’était pas inscrite pour le semestre d’hiver au début de cette année puisque la prochaine édition de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA arrivait à grands pas. Elle a plutôt pris la décision de s’y consacrer à l’entraînement à temps plein avec l’équipe nationale du Canada en vue du mondial 2011 d’Allemagne. À l’exception de quelques pauses, toutes les membres de l’équipe travaillent et vivent ensemble depuis avril.
« Il va sans dire que nous sommes devenus une famille ici, surtout lorsqu’on considère combien de temps nous passons ensemble, a déclaré Filigno. Plus que nous sommes ensemble, plus que nous développons une meilleure compréhension les uns des autres et plus que nous avons pu développer une meilleure relation de jeu sur le terrain conséquemment. »
Cette conviction et l’esprit de camaraderie qui anime l’équipe permettront sans doute au Canada un avantage notable lorsque la compétition commence pour de vrai cet été. Il sera un avantage dont chacune des joueuses de l’équipe canadienne pourrait en bénéficier, en plus de la jeune et confiante Filigno, lors du premier match du Canada le 26 juin à Berlin.
En vue de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011, CanadaSoccer.com mettra en vedette une joueuse ayant l’espoir à prendre part au grand tournoi de cet été. La série se déroulera tous les trois jours dans les deux mois précédant le match d’ouverture du 26 juin opposant le Canada au pays hôte d’Allemagne. L’équipe nationale féminine du Canada, dont le commanditaire en titre est Winners et le commanditaire-présentateur est Teck, prendra part à sa cinquième édition de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA cet été du 26 juin au 17 juillet. Le Canada s’est déjà qualifié pour une sixième fois en tant qu’hôte de la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA en 2015.
La vie à l’Université Rutgers
Jonelle Filigno ne savait pas grandes choses à propos de l’Université Rutgers ou de ses programmes lorsqu’elle a été dépistée par cette université au départ. Après avoir fait quelques visites et après eu quelques conseils de Karina LeBlanc, l’entraîneure adjointe de l’équipe de soccer féminin de Rutger à l’époque, elle a décidé que l’école était un bon choix pour sa carrière.
« Elle a porté une influence déterminante sur mon choix de Rutgers », a déclaré Filigno au sujet de LeBlanc, qui était bien sûr également l’une de ses coéquipières sur l’équipe nationale canadienne.
Après avoir reçu un « redshirt » médical en 2009, Filigno a fait son retour à l’action en 2010 et elle a marqué quatre buts en quinze matchs. Son retour notable combiné avec sa performance aux Éliminatoires de la CONCACAF pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA a sans doute contribué au fait qu’elle soit lauréate du prix Joueuse U20 de la l’Année pour la deuxième fois de la part de l’Association canadienne de soccer (en 2008 et en 2010).
Filigno n’est pas la seule Canadienne qui fréquente l’Université Rutgers. Maija Savics, Karla Schacher, Rheanne Sleiman et Shannon Woeller sont également inscrites comme athlètes-étudiantes canadiennes. En 2008, Filigno, Schacher et Woeller ont toutes fait parties de l’équipe canadienne ayant remporté l’or au Championnat féminin U20 de la CONCACAF au Mexique.