Les joueuses : Brittany Timko

Si vous avez été témoin lorsque la Canadienne Brittany Timko avait heurté la gardienne de but Hope Solo aux Jeux olympiques de Pékin 2008, vous avez dû vous en douter qu’elle avait dû se faire mal. Eh oui, elle s’était blessée en ayant deux côtes cassées et un poumon effondré après la collision survenue vers la fin de la deuxième demie avant la prolongation. Le Canada avait atteint le stade des quarts de finale contre les États-Unis, la meilleure équipe du classement mondial, mais a finalement perdu le match 1-2 après la prolongation en ayant été éliminé par les champions olympiques en fin de compte.


Si vous avez été témoin lorsque la Canadienne Brittany Timko avait heurté la gardienne de but Hope Solo aux Jeux olympiques de Pékin 2008, vous avez dû vous en douter qu’elle avait dû se faire mal. Eh oui, elle s’était blessée en ayant deux côtes cassées et un poumon effondré après la collision survenue vers la fin de la deuxième demie avant la prolongation. Le Canada avait atteint le stade des quarts de finale contre les États-Unis, la meilleure équipe du classement mondial, mais a finalement perdu le match 1-2 après la prolongation en ayant été éliminé par les champions olympiques en fin de compte.



Timko a récupéré, comme elle le fait toujours. Elle est une joueuse énergétique, pas le genre à ralentir si elle croit avoir la chance de gagner la possession du ballon dans la zone défensive ou encore si elle peut se joindre à l’attaque à l’avant. Elle fait tout simplement son travail en faisant tout ce qu’il faut pour aider le Canada à aller de l’avant.



« Quand il s’agit de jouer sur l’équipe nationale, vous devez donner le tout pour le tout sans vous inquiéter de vous blesser », estime Brittany Timko.



L’an dernier, Timko a subi une autre blessure juste avant la Coupe féminine de Chypre, cette fois-ci une lésion du ligament croisé antérieur (LCA) lors d’un match amical international de l’équipe nationale féminine contre la Pologne. La blessure lui a coûté deux mois de réadaptation, puis plusieurs mois ensuite pour revenir au sommet de sa forme. Son retour officiel à l’équipe canadienne était le 15 décembre au Torneio Internacional Cidade de São Paulo au Brésil, presque dix mois après sa blessure initiale à Chypre.



« C’était la partie la plus difficile de ma réadaptation, souligne Timko. Vous avez tant envie de jouer, mais votre corps n’est pas prêt à le faire. »



À la Coupe féminine de Chypre en mars dernier, Timko a été chaleureusement applaudi de la part de ses coéquipières et du personnel pour sa performance et son but après avoir réussi son long parcours de récupération pour revenir au jeu et à l’équipe. Pendant la deuxième demie contre l’Angleterre, elle a trouvé le fond du filet dix minutes après son entrée pour donner au Canada une avance de 2-0 et pour assurer la défaite de son adversaire de renom parmi les dix meilleures équipes du classement mondial.



À l’âge de seulement 25 ans, Timko a joué près de 100 matchs pour le Canada depuis son match inaugural le 9 avril 2002 à Fort Lauderdale (FL) aux États-Unis (une victoire de 2-1 contre la Jamaïque). Elle avait à peine 16 ans à l’époque. Avant cette année, Timko avait déjà participé à deux éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, un Tournoi Olympique de Football Féminin, quatre tournois féminins « A » de la CONCACAF, une édition des Jeux panaméricains, et deux éditions de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. Elle a été lauréate du Soulier d’Or à la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA en 2004.



« C’est une nouvelle expérience chaque fois, précise Timko. Je suis toujours émue de pouvoir jouer pour le Canada. »



Un des points saillants pour Timko a été la médaille d’argent du Canada à la toute première Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA au Canada en 2002. La jeune Timko, mineure à l’époque, a joué aux six matchs du Canada, y compris la finale du championnat devant 47 194 partisans canadiens au Stade du Commonwealth à Edmonton, AB.



« 2002 a été une expérience vraiment exceptionnelle, déclare Timko. Je suis encore tellement, tellement proche avec les joueuses de cette équipe. »



Étonnamment, sept des dix-huit joueuses de l’équipe de 2002 continuent à jouer pour le Canada au niveau « A ». Ce groupe, ainsi que plusieurs autres joueuses qui ont rejoint le programme à la même époque, forment le noyau de l’équipe canadienne en lice pour une médaille à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011.



« Je crois que nous avons tellement grandi en tant qu’équipe, déclare Timko. Nous travaillions à atteindre quelque chose de spécial. Il s’agit d’un groupe unique de personnel et de joueuses. »



Si le Canada devait remporter une médaille, vous pouvez vous attendre que Timko en fasse partie du succès. Après tout, Timko donnera sans doute son 110 % comme d’habitude dès le coup d’envoi du mondial 2011 de cet été en Allemagne.



Champions



À l’été 2004, l’équipe juvénile féminine du Canada a remporté un championnat de la confédération à domicile au Frank Clair Stadium à Ottawa. Timko a été à l’appel ce jour-là lorsque le Canada a gagné 2-1 en prolongation contre son rival des États-Unis.



Il a été le premier de deux titres décrochés par le Canada aux championnats féminins U-20 de la CONCACAF. Quatre ans plus tard, le Canada a remporté la victoire de nouveau sur les États-Unis, cette fois-ci par une marge de 1-0.



Emily Zurrer a été l’une des coéquipières de Timko en 2004 et elle est maintenant sa coloc en route pour la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2011. Zurrer a été nommée la joueuse par excellence du Championnat féminin U20 de la

CONCACAF en 2004.



Cinq mois plus tard, Timko et Zurrer étaient de retour à l’action pour le Canada, cette fois-ci à la deuxième Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA en Thaïlande. Le Canada a atteint la phase des quarts de finale, mais a perdu contre le futur médaillé d’argent RP Chine. Timko a remporté le prix du Soulier d’Or Adidas avec sept buts en quatre matchs.