Chelsea Stewart était un tout petit peu nerveuse avant de jouer avec l’équipe nationale pour la toute première fois. Heureusement, sa coéquipière Karina LeBlanc était là pour la rassurer.
Chelsea Stewart était un tout petit peu nerveuse avant de jouer avec l’équipe nationale pour la toute première fois. Heureusement, sa coéquipière Karina LeBlanc était là pour la rassurer.
« Détends-toi, c’est un match de soccer comme d’habitude », lui a fait savoir LeBlanc. « Joue de ton mieux et ça va aller. »
Stewart n’avait rien à craindre, car tout a bien été lorsqu’elle a fait ses débuts à l’âge de dix-huit ans lors d’un match nul de 1-1 avec la Nouvelle-Zélande à la Coupe féminine de Chypre en 2009. Elle a représenté le Canada vingt fois au total depuis sa première apparition mise à part de la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA ayant lieu cet été en Allemagne. Elle a maintenant vingt-et-un ans et elle est prête à relever n’importe quel défi sur la plus grande scène de soccer dans le monde.
Alors s’agirait-il tout simplement d’un « match comme d’habitude » lorsque le Canada disputera sa première rencontre à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2011 en Allemagne?
« Non, je ne le crois pas », a précisé Stewart. « Ce sera le plus grand jeu de ma carrière. »
On s’attend à plus de 70 000 spectateurs au match d’ouverture qui aura lieu à l’Olympiastadion de Berlin le 26 juin prochain. Il s’agira du premier de trois matchs de groupe pour le Canada et l’escouade disputera son deuxième match avec la France (le 30 juin à Bochum) et son troisième avec le Nigeria (le 5 juillet à Dresde).
La plus grande foule ayant assisté à un match de Stewart jusqu’à présent fut de 23 000 personnes au centre sportif olympique de Yongchuan en Chine l’an dernier.
Stewart est l’une des jeunes joueuses douées à la disponibilité de l’équipe canadienne. Tandis que la gardienne de but LeBlanc entamera bientôt sa quatrième Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Stewart s’apprête à participer à sa première.
« Elles (les vétérans) ont toujours quelques petits conseils à donner ici et là », a fait savoir Stewart. « Elles te prennent parfois à part pour t’avertir d’être prête pour telle affaire, admettons. »
Stewart a grandi en jouant au soccer et au hockey, mais elle a choisi de poursuivre le soccer lorsqu’elle a dû faire un choix entre les deux sports. Sa soeur ainée Emily a également opté pour le soccer, tandis que leur frère Trevor a suivi dans les pas de leur père en pratiquant le hockey. Leur père Bill était l’un des choix de joueurs des North Stars du Minnesota et il a également eu l’occasion de jouer avec l’équipe nationale du Canada jadis.
Née à Denver, Colorado, mais à la fois Canadienne et Américaine, Chelsea a brièvement joué dans le système des États-Unis avant de recevoir l’appel du Canada en 2008. Elle était l’une des joueuses de l’équipe canadienne ayant gagné le Championnat féminin U20 de la CONCACAF en 2008 et elle était la capitaine de l’équipe par la suite en 2010. Elle a été nommée Joueuse canadienne U20 de l’année en 2009 et finaliste pour le prix en 2010.
« J’adore la compétition dans notre sport », a précisé Stewart. « Il existe tant de passion. Vous voulez toujours jouer pour gagner. »
Stewart est bien considéré par l’entraîneure-chef Carolina Morace et son personnel, à la barre de l’équipe canadienne depuis 2009. Stewart est une joueuse intelligente capable de jouer presque n’importe quelle position sur le terrain de jeu. À l’automne 2010, elle a contribué à la victoire de l’équipe canadienne ayant remporté les Éliminatoires de la CONCACAF 2010 pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Il fut le deuxième championnat de la CONCACAF du Canada au niveau national « A ».
On espère que Stewart aura la chance de participer à plusieurs d’autres à l’avenir.
Pour le moment, Stewart demeure entièrement concentrée sur la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Allemagne 2011. Son père lui a dit de prendre un bref instant pour prendre plaisir de son exploit, puis de se concentrer ensuite sur le jeu devant elle et de faire du mieux qu’elle peut conséquemment.
« L’Allemagne vit pour le soccer, donc ça va être intense comme affaire », a mentionné Stewart. « (Nous) nous allons devoir nous concentrer d’autant plus sur le jeu conséquemment. Mon père m’a conseillé de profiter du moment pour un instant, mais qu’il fallait jouer le tout pour le tout ensuite. »
Dit comme une vraie professionnelle. Jouez du mieux que vous pouvez en jouant votre jeu.
En route pour l’Allemagne 2011
Chelsea Stewart se souvient d’avoir suivi la Coupe du Monde Féminine de la FIFA en 1999. Elle était assez chanceuse pour assister à un match en personne quatre ans plus tard peu de temps avant l’édition 2003 aux États-Unis.
Julie Foudy, dont l’une des idoles de soccer de Stewart, a joué dans quatre éditions de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA entre 1991 et 2003. Elle a gagné l’or en 1991 et en 1999 et une médaille de bronze en 1995 et en 2003 respectivement.
Comme enfant, Stewart a pris part au camp de soccer de Julie Foudy à Colorado. Elle avait même la chance de rencontrer Foudy à l’extérieur des activités du camp lorsqu’elle a fait sa rencontre à l’hôtel la veille d’un match opposant les États-Unis au Brésil en 2003.
À la Coupe du Monde Féminine de la FIFA de 2003 aux États-Unis, les Amériaines ont remporté une victoire de 3-1 sur le Canada dans le match disputé pour le troisième rang du classement final. C’était la meilleure performance jamais rendue par le Canada, bien que l’équipe a énormément amélioré au cours des huit années suivantes.
Les États-Unis demeurent la plus difficile adversaire du Canada, ce qui nest pas du tout surprenant puisque les États-Unis se sont retrouvés au sommet du dernier classement mondial féminin de la FIFA/Coca-Cola. Le Canada occupe le sixième rang et il s’agit de sa meilleure prestation jusqu’à présent.
Tandis que les deux escouades n’ont pas eu l’occasion à se rencontrer à l’occasion des Éliminatoires de la CONCACAF pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA l’an dernier, le Canada a été couronné champion tandis que les États-Unis ont terminé au troisième rang. Le Canada a ainsi obtenu un billet direct au mondial d’Allemagne 2011 tandis que les États-Unis ont dû jouer une série éliminatoire de plus pour devancer l’Italie (pays au cinquième rang de l’Europe) et pour accéder au mondial d’Allemagne 2011 du même coup.
Le tournoi de cette année marquera juste la deuxième fois que trois équipes de la CONCACAF prendront part à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Outre le Canada et les États-Unis, le Mexique s’est qualifié comme la deuxième meilleure équipe de la région.