TEMPLE DE LA RENOMMÉE DU SOCCER QUÉBÉCOIS HOMMAGE À SONIA DENONCOURT

C’est en 1978, que la Sherbrookoise Sonia Denoncourt a commencé à arbitrer à l’âge de 14 ans tout en jouant également pendant onze années et ce, jusqu’au niveau universitaire. C’est à ce moment qu’elle a dû faire un choix qu’elle n’a sûrement jamais regretté puisqu’elle est devenue une pionnière au niveau de l’arbitrage tant féminin que masculin au cours des deux dernières décennies et inscrit son nom dans l’histoire du soccer québécois, canadien et international durant vingt-six années (1978-2004).



Elle a remporté à cinq reprises le trophée de l’arbitre excellence au Gala de la Fédération (1993, 1996, 1997, 1999, 2000). Elle a été lauréate au titre d’officielle au Gala de Sports-Québec à trois reprises (1995, 1996, 1999) et finaliste à une reprise (2001) et en juin dernier, elle était intronisée au Panthéon du soccer canadien. Sonia s’inscrit comme un modèle de professionnalisme, de persévérance, de courage et d’honnêteté.

C’est en 1978, que la Sherbrookoise Sonia Denoncourt a commencé à arbitrer à l’âge de 14 ans tout en jouant également pendant onze années et ce, jusqu’au niveau universitaire. C’est à ce moment qu’elle a dû faire un choix qu’elle n’a sûrement jamais regretté puisqu’elle est devenue une pionnière au niveau de l’arbitrage tant féminin que masculin au cours des deux dernières décennies et inscrit son nom dans l’histoire du soccer québécois, canadien et international durant vingt-six années (1978-2004).



Elle a remporté à cinq reprises le trophée de l’arbitre excellence au Gala de la Fédération (1993, 1996, 1997, 1999, 2000). Elle a été lauréate au titre d’officielle au Gala de Sports-Québec à trois reprises (1995, 1996, 1999) et finaliste à une reprise (2001) et en juin dernier, elle était intronisée au Panthéon du soccer canadien. Sonia s’inscrit comme un modèle de professionnalisme, de persévérance, de courage et d’honnêteté.



Première femme au monde à obtenir son grade FIFA, elle aura été la première arbitre féminine à officier en A-League en 1991, faisant figure d’extra-terrestre à cette époque. Elle est devenue la première arbitre FIFA féminin ainsi que la première femme à arbitrer des matchs masculins de première division en 1996 au Salvador et en 1997 au Brésil. Cette première avait d’ailleurs été des plus médiatisées et c’est dans un stade bondé à craquer et devant des millions de téléspectateurs qu’elle s’est présentée au centre du terrain de Sao Paolo.



Avant de prendre sa retraite en juillet 2004, elle était la seule arbitre au Canada, tout sexe confondu, à avoir atteint le plateau de 100 matchs internationaux. Parmi ses faits d’armes, elle aura officié lors de trois Coupes du monde (1995, 1999 et 2003), deux Jeux Olympiques (1996 et 2000), lors du premier match « All-Stars », féminin de la FIFA en Californie en 1997, à la Gold Cup féminine (2000 et 2002), aux Jeux de la Francophonie, à la Coupe Algarve (Portugal) ainsi qu’aux championnats du monde militaires masculins (Barbade 2003) et féminins (Allemagne 2003).



En 1994, elle était l’une des trois premières femmes à être sur la liste des cadres hiérarchiques masculins de la FIFA. Depuis les cinq dernières années, elle était à l’emploi de l’Association canadienne de soccer ce qui lui a permis de combiner passion et travail. En 2004, elle s’illustre en devenant la première femme d’un groupe de vingt-cinq instructeurs désignés par la FIFA pour suivre la formation FUTURO 3, groupe qui fut réduit par la suite à douze instructeurs dont elle fera évidemment partie et qui lui permettra d’agir comme instructeur au championnat du monde U19 féminin qui s’est tenu en Thaïlande en novembre 2004. Ce sera le début de l’apothéose qui la mènera au plus haut sommet possible au soccer alors qu’en octobre dernier la FIFA procédait à son engagement comme directrice du développement des arbitres féminins de niveau international. À 41 ans, elle occupera ses nouvelles fonctions prestigieuses à compter du 1ER décembre aux bureaux de Zurich (Suisse).



En témoignage de reconnaissance pour votre exceptionnelle contribution au développement et à la promotion du soccer et afin que « vive notre histoire sportive » madame Sonia Denoncourt à titre de bâtisseuse, votre nom est désormais inscrit au Temple de la renommée du soccer québécois »