L’excitation monte pour l’ouverture de la SLN au Canada
Par Sebastian Ronquillo Pinera
La première ligue professionnelle de soccer féminin du Canada fait ses débuts le 16 avril avec le Vancouver Rise FC qui accueille le Calgary Wild FC au BC Place dans le cadre du match inaugural de la Super Ligue du Nord (SLN).
Le lancement tant attendu de la SLN commence ce soir à 22 heures (heure de l’Est), faisant entrer les Canadiennes dans une nouvelle ère de soccer professionnel local. Le match d’ouverture de la saison à Vancouver sera le premier des 75 matchs de la saison régulière.
Six équipes – Vancouver, Calgary, Toronto, Ottawa, Montréal et Halifax – s’affronteront dans un format à tableau unique jusqu’à la finale du 15 novembre. Chaque équipe jouera 25 matchs, les quatre premiers seront qualifiés pour des demi-finales en deux tours avant le championnat.
L’importance de la ligue n’échappe pas à l’entraîneure de l’équipe nationale féminine canadienne, Casey Stoney.
« L’importance de la SLN est énorme. Je faisais partie de la FA WSL lorsqu’elle a été lancée en Angleterre en 2011, et elle a été créée pour soutenir l’équipe nationale. Dix ans plus tard – aucune coïncidence – l’équipe nationale a remporté l’Euro. Je sais à quel point il est important d’avoir un championnat dans son pays ; cela permet de créer des communautés autour des équipes, d’élargir la base de supporters et de s’assurer que les jeunes joueuses disposent d’une plateforme pour se développer et progresser sans avoir à aller ailleurs. Je crois que c’est essentiel pour l’avenir de notre sport au Canada. »
– Casey Stoney
Dix-sept Canadiennes seront de la partie lors du match d’ouverture de ce soir, dont Quinn, milieu de terrain de Vancouver, et Christie Gray, l’ailière de Calgary. Au total, 87 des 132 joueuses signées dans la ligue sont canadiennes. Chaque équipe peut compter jusqu’à 25 joueuses, dont un maximum de huit signatures internationales.
L’ancienne gardienne du CANWNT et actuelle gardienne des Halifax Tides, Erin McLeod, est l’un des nombreux talents canadiens qui joueront un rôle essentiel dans la saison inaugurale de la ligue.
« Nous avons Casey Stoney, et elle sera une grande avocate de cette ligue », a déclaré McLeod. « Le moment est bien choisi si nous voulons continuer à faire partie des conversations des meilleures équipes du monde. »
La ligue vise à être aussi visible qu’elle est historique. TSN diffusera 20 matchs à l’échelle nationale, CBC en diffusera huit et un « match de la semaine » sera diffusé en continu sur CBC Gem et NSL.ca. TSN+ et NSL.ca diffuseront également 24 matchs supplémentaires. Tous les matchs des Roses de Montréal seront diffusés en français, avec 21 matchs sur RDS et quatre matchs sur Radio-Canada.
« Faire partie de quelque chose dès le début, dans son pays d’origine, pour inspirer la prochaine génération, dans une ligue qui met les joueuses au premier plan – qui ne voudrait pas faire ça ? » a déclaré Tanya Boychuk, attaquante de Montréal.
La SLN promet également plus que de simples opportunités pour les joueuses.
« Cette ligue crée des opportunités pour les Canadiennes en leur permettant de faire partie du sport de la manière dont elles le souhaitent », a expliqué Diana Matheson, cofondatrice de la SLN.
Ottawa, Calgary et Halifax joueront chacun 13 matches à domicile et 12 à l’extérieur, tandis que Montréal, Toronto et Vancouver joueront chacun 12 matches à domicile et 13 à l’extérieur.
Avec son lancement en avril correspondant aux préparatifs du Canada pour les Jeux olympiques de Paris 2024, la SLN cherche à accroître le bassin de joueuses nationales – et à mettre en lumière une nouvelle génération d’athlètes canadiennes.