L’arbitre de Canada Soccer Drew Fischer prêt pour l’expérience VAR à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™

Au cours des cinq dernières années, l’arbitre Drew Fischer de la liste nationale de Canada Soccer a figuré sur la liste des arbitres de la FIFA, […]

Au cours des cinq dernières années, l’arbitre Drew Fischer de la liste nationale de Canada Soccer a figuré sur la liste des arbitres de la FIFA, profitant d’affectations à des tournois comme le Championnat U17 de la Concacaf 2015, le Tournoi de qualification olympique masculin en 2015, et la Gold Cup de la Concacaf 2017. Cet été, il fera partie de la première équipe d’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™. Fischer accompagnera ainsi les arbitres de Canada Soccer Marie-Soleil Beaudoin ainsi que l’arbitre assistante Chantal Boudreau en France. Il est revenu avec nous sur son parcours conduisant à cette nomination.

Q : Canada Soccer est au cœur d’une génération en or chez les officiels de match. Qu’est-ce que nous avons au Canada selon toi qui fait de nos officiels des personnes aussi recherchées?

Drew Fischer : Le Canada a toujours eu un programme de développement solide qui a conduit à des succès notoires. Au cours des dernières années (je dirais des 10 dernières années) notre implication accrue dans la MLS a été au départ un gros coup de pouce. Il y a plus d’officiels qui profitent d’un plus grand nombre de matchs de haut niveau et à une plus grande fréquence. Maintenant, avec l’arrivée de la PLC, la situation ne va que s’améliorer. Nous comptons plus de 250 matchs professionnels qui seront disputés au Canada cette année. C’est beaucoup plus qu’à n’importe quel moment de ma carrière. C’est un énorme coup de pouce pour le développement du programme d’arbitres, tout comme ça peut l’être pour les joueurs. Dans le programme féminin, le succès de l’équipe nationale contribue aussi à un nombre accru d’officiels exposés à la compétition de haut niveau.

Q : La croissance du soccer féminin au cours des 30 dernières années a été énorme, notamment le succès de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Canada 2015™. Qu’est-ce que cela signifie d’être nommé à un tournoi qui a tant fait pour les athlètes féminines à l’échelle internationale?

D.F. : Faire partie de la Coupe du Monde Féminine est un honneur immense. C’est une occasion de travailler sur la plus grande scène avec un groupe d’officiel de premier plan en provenance de partout dans le monde.

Q : Quand as-tu été conscient de ton potentiel d’atteindre la liste de la FIFA?

D. F. : Du moment où on reçoit une accréditation d’arbitre national, tout le monde se met à croire à sa possibilité d’atteindre la liste de la FIFA. Quand j’ai commencé à travailler régulièrement dans la MLS, c’est devenu une véritable possibilité pour moi d’atteindre cette liste. Rien n’est jamais garanti et il y a toujours des obstacles et des défis, mais le chemin était tracé pour moi à partir de ce moment.

Q : Tu es arbitre de la liste de la FIFA depuis un certain temps. Qu’est-ce qu’il y a de plus difficile à propos de la vie d’un arbitre international?

D. F. : C’est ma cinquième année comme arbitre FIFA. Ce qu’il y a de plus difficile est aussi ce qu’il y a de mieux, soit les déplacements! Faire ce travail signifie que je passe beaucoup e temps loin de la maison et de ma famille. Les récompenses en valent la peine : les expériences et les occasions que cela m’a permis de vivre sont sans prix. Toutefois, il reste difficile d’être en déplacement aussi souvent que nous le sommes.

Q : Avant de partir pour la Russie, Joe Fletcher a dit que la chose la plus difficile à propos d’être dans la salle de VAR est le silence. Quelle est ta plus grande préoccupation à propos d’un tournoi où tu seras loin de l’action et rendant des décisions qui pourraient potentiellement influencer le résultat d’un match?

D. F. : Je suis un peu en désaccord avec Joe sur ce point! Le silence est inhabituel, c’est évidemment très différent que de se retrouver au milieu du stade, mais ce n’est pas nécessairement plus difficile pour moi. Il y a de la pression qui accompagne les responsabilités de l’assistance vidéo, notamment que l’attente des gens à notre endroit est rien de moins que la perfection (d’une façon qui n’est pas la même pour l’arbitre sur le terrain). Si cela n’est probablement pas possible, notre objectif est de nous approcher autant que possible de la perfection. Il y a donc une part de défi. Cela dit, comme arbitres ou arbitres assistants, nous prenons des décisions chaque match pouvant en influencer le résultat. Ce n’est pas différent en ce sens. Nous nous fions sur notre connaissance, notre expérience et notre formation et nous les utilisons pour rendre les meilleures décisions possibles.